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L’Apostat

1
J’aboie pas comme un bouledogue
Quand je passe devant
Les portes des synagogues
Adolph n’est pas mon parent
Je respecte les hébraïques
Je suis en éveil, à l’écoute
Mais pour les exploits hydrauliques
De Moïse : j’ai comme un doute

Ma nature est optimiste
Surtout qu’on n’aille pas
Y voir la patte du Christ(e)
Mes pas vont pas dans ses pas
J’ai du respect pour le Saint Père
Pour sa robe sacerdotale
Et j’ai d’ailleurs l’année dernière
Porté la même au carnaval

Refrain Ils ne me conduiront jamais Jusqu’à ton église mes pas Dieu me pardonne car Il sait Qu’Il n’existe pas

2
Je me saisis pas d’un glaive
Quand la voix du muezzin
Pour la prière s’élève
J’crie pas sus au Sarrasin
Le respect que j’ai pour l’Islam
S’étend à tous ses marabouts
Et sous la barbe de l’imam
Le Père Noël me fait coucou

Hommes et bêtes renaissent
Selon la prophétie
Que Bouddha plein de sagesse
Attribue aux plantes aussi
Et cette idée-là me plairait
Si j’étais tout à fait certain
De pas renaître en flageolet
Fayot péteur dans ton jardin

Refrain
Ils ne me conduiront jamais
Jusqu’à ton église mes pas
Dieu me pardonne car Il sait
Qu’Il n’existe pas

3
Les frères de la foi nouvelle
Du temple des esprits
Jugent mon âme éternelle
Diaboliquement flétrie
Pour la sauver chez ces fagots
Il faut offrir à leur messie
Nos fesses nos femmes et nos magots
Et partir en disant merci

Refrain
Ils ne me conduiront jamais
Jusqu’à ton église mes pas
Dieu me pardonne car Il sait
Qu’Il n’existe pas