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Mon cher journal

La place de la mairie est naturellement superbe. Mais à cette époque de l’année, avec les boutiques du marché de Noël, tout y est magnifique ! Tout y est joyeux ! Tout y est magie ! Voici les sapins et les boules multicolores en verre filé. Voici les guirlandes dorées et clignotantes.

Mon cher journal

Les gens ne sont pas raisonnables. J’allume la télé. Il est dix-neuf heures trente. Une femme rondelette annonce qu’elle a perdu seize kilos. Seize kilos ! Ce n’est pas n’importe quoi. C’est beaucoup, seize kilos. Imagine un Mc Do de huit kilos, avec sa bouteille de coca du même poids. Ça se remarque.

Mon cher journal

Lorsque Marcel, qui était à la fois militaire de carrière et cousin germain de ma mère, est arrivé chez nous en tenant entre ses gros bras serrés sur sa poitrine ce minuscule cabot, on a cru au départ que c’était une peluche. Mais quand le clébard a remué ses oreilles et battu des paupières, là on s’est dit que ça ressemblait trop à un véritable bestiau pour n’être qu’un jouet

Mon cher journal

Dans l’azur, le nuage se découpait parfaitement. Une tête de félin. Oui, c’est ça. Une tête de chat, avec une sorte de lance au milieu du front qui lui donnait un peu l’allure d’une licorne aux pattes de velours. Une cavale haret. Voilà ce que René venait de voir : un cheval minou !

Mon cher journal

«Machicouli-machicoula-barbe-de-bouc-et-rabat-joie ! », répéta dix-huit fois consécutives la sorcière Grümpenfishstock en frappant le sol du pied et en se mordant le nez, à l’instant précis où le rayon de lune pénétrait son antre au cœur de la forêt de Brocetaydentroafoabyday, où déjà des fumées en volutes vertes, qui n’étaient pas sans rappeler la couleur du guano des mouettes cirrhosées, s’échappaient des cornues biscornues !

Mon cher journal

Dans l’avion qui me ramène des contrées Nissardes aux terres Orlysiennes, il y a à ma gauche un papy et son moutard de petit fils qui n’arrête pas de parler. « Papy, c’est quand qu’on va partir un jour en fusée ? -Quand on ira sur Mars, mon grand ! -Et là papy, c’est dans l’avion qu’on est ou bien dans l’autobus qui nous ramène chez toi ?

Mon cher journal

C’est aux Îles Lavezzi que je l’avais connu. Il n’était pas encore marié à Graziella, mais ils étaient déjà ensemble. Un beau couple. Ce qui me l’avait fait remarquer, c’était son comportement vis-à-vis de la nourriture. Quelque chose de mystique qui m’amusait. Gerbaud, c’était son nom. Gégé, qu’on l’appelait.

Mon cher journal

Il ne se passe pas un jour sans qu’on nous serine que tout est fait par d’ingénieux ingénieurs pour nous simplifier l’existence. Qu’on me permette d’en douter. Tout ceci n’est qu’un fatras de blagues ! Dans la réalité, c’est de plus en plus compliqué. Tiens, au hasard : les plats cuisinés qui s’enfilent dans le four à ondes.

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Mon cher journal

Comme il faisait super beau, au lieu de continuer à boire à la maison, j’ai dit à Claudine : « On va aller au Renard, à La Couture-Boussey, et si y a trop de monde, on passera à La Bonne Bolée. À Ézy, chez Georges. Dans son bar, y a jamais grand monde, on sera tranquille ».